Projet accord PEE : Rétropédalage de la Direction !

La Direction de KYNDRYL France a invité  les organisations syndicales à participer aux négociations d'un nouvel Accord PEE (Plan d'Épargne Entreprise) 

Des revendications intersyndicales avaient été envoyées à la Direction : ICI

Des avancées avaient pu être obtenues lors des précédentes réunions de négociation :

- Abondement à 150% plafonné à 410 euros (soit une mise de départ à 273,33 euros maxi par le salarié)

- Possibilité de monétiser 5 jours de repos non pris dans le PEE

Lors de la dernière réunion du Jeudi 06 Juillet, la Direction a fait un rétropédalage sur ces 2 avancées :

- pas d'abonnement cette année, abondement prévu seulement à partir de 2024

- Pas de possibilité de monétiser des jours de repos non pris dans le PEE

L'UNSA avait salué les avancées obtenues et était confiant pour ce futur accord d'entreprise.

Mais ce retournement de la Direction à la demande de Global (Kyndryl Corp) est inacceptable.

L'UNSA demande à la Direction de revoir sa copie, car en état, ce projet d'accord est très mal engagé.

L'UNSA estime cette façon de négocier de n’être pas loyale et pas sincère.

Ce revirement de Global (Kyndryl Corp) peut entrainer, pour l’UNSA, des conséquences sur d’autres Accords en cours de négociation.

L’UNSA considère ce rétropédalage dans les négociations comme étant, encore une fois, une perte d’avantages sociaux depuis la scission en 2021 pour les ex-IBM et les Ex-ISC. Cela se rajoute avec le dernier épisode sur les voitures de fonction et professionnelles

         Pour rappel :

• Perte du PERO à Fin Août 2023 et donc des jours de repos non pris dans la CAPI pour les Ex-IBM
• Perte du compte épargne temps (CET) pour les Ex-ISC
• Décalage de la prime vacances pour les Ex-IBM à 2024.

Kyndryl Global (Kyndryl Corp) a de l’argent pour faire partir des employés en RCC, mais pas d’argent pour ceux qui continuent de faire tourner l’entreprise.

A quand l’arrêt de l’hémorragie des avantages sociaux acquis après plusieurs dizaines d’années ?

L’UNSA en mesure les conséquences au vu du nombre de départ par démission de l’entreprise et ce jusqu’au plus haut de notre hiérarchie.

L’Unsa veut que Kyndryl France soit et reste une entreprise attractive pour de jeunes talents, mais aussi qu’elle puisse aussi conserver ses forces vives qui font la force de notre entreprise. 

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